Mon histoire - Qui suis-je ?

Je m'appelle Nicolas, et aujourd'hui je me sens vivant. J'aime (faire) rire, m'émerveiller, m'émouvoir et partager. Nous sommes tous un guide pour quelqu'un et nous avons tous quelqu'un qui nous guide.
Mon histoire ressemble à beaucoup d'autres... 

Moi en petit Nicolas en 1970
Enfant précoce, porté par mes émotions, mes sensations et mon intuition, j'étais toujours en décalage avec les enfants de mon âge. Pour les adultes et mes parents je devais être une totale énigme. De cette incompréhension est née une peur de l'abandon, une peur toujours présente aujourd'hui. Tout ce que je voulais c'était qu'on m'aime, alors je suis devenu un Barbapapa. Je me transformais à volonté selon les personnes que j'avais en face de moi. Ma surdouance m'ayant permis d'observer attentivement les autres autour de moi, il m'était donc facile d’interpréter, et de devancer leurs demandes. "Décoder" les autres me rassurait. Avec le temps, j'étais devenu un Barbabapa certifié des émissions pour enfants de Dorothée. J'étais capable de me modeler en celui qu'on attendait... au détriment de ma vraie personnalité

Blanche et Ambroise mes grands parents
A part mes grands parents, personne autour de moi ne savait réellement m'apporter amour et protection. 
La famille Ingalls dans la série TV
Et c'est en regardant "La petite maison dans la prairie" que j'ai découvert que l'amour et les sentiments s'offraient au sein d'un foyer. C'est donc avec ma sœur télévisuelle Laura Ingalls que j'ai grandi et découvert la puissance des câlins. Des câlins que j'aime donner et vivre avec force depuis.

L'adolescence est arrivée avec son lot de rumination, confusion et souffrance. Je me sentais seul au monde, comme un extra-terrestre perdu sur terre entouré d'humains avec des mœurs et coutumes que je ne comprenais pas. Une tribu d'humains avec laquelle j'étais contraint de partager le restant de ma vie.
J'étais perdu, flirtant avec la dépression et c'est alors que j'ai entendu une ritournelle dans le poste de la radio :
Lire les paroles - Ecouter la chanson 
"Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air, je sers à rien du tout. Et qui peut dire dans cet enfer ce qu'on attend de nous, j'avoue" 
Avec cette chanson "A quoi je sers", c’était la première fois qu'un texte faisait écho en moi. Je n'étais donc pas seul ! Mylène Farmer, sous ses airs de libertine, était devenue l'ambassadrice de mes sentiments confus. Depuis plus de 30 ans, nombre de ses chansons mettent du baume sur mes souffrances, des mots sur mes maux. Un titre en particulier "Il n'y a pas d'ailleurs" m'a fait éviter le pire. Et la chanson "L'autre" m'a fait prendre conscience d'une possible introspection.
Lire les paroles - Ecouter la chanson

Adulte, comme la plupart d'entre nous, j'ai eu une vie chargée, stressante et je ne prenais pas le temps d'écouter mon corps ni mon esprit. Une première alerte sous forme d'une dépression n'a pas été suffisante pour me poser les bonnes questions.

Dix ans plus tard, il m'a fallu l'arrivée d'un cancer et d'un stress constant, presque incontrôlable, pour enfin écouter mon intuition et revenir à moi. Car le cancer ne m'avait pas uniquement volé un testicule, lien indicible à mon père et à la création de la vie, il m'avait surtout violemment arraché à mon insouciance et montré ma solitude ! Le cancer avait donc un message à me délivrer : Il était temps que j'apprenne à me connaître, m'aimer et lâcher prise.
J'ai alors entrepris le plus passionnant, le plus enrichissant mais aussi le plus long des voyages.

Voir des extraits
J'ai souvent vécu avec mes Anges, la tête dans les étoiles, loin de la réalité si difficile à supporter, à la recherche de techniques magiques, ésotériques, en espérant croiser une Mary Poppins qui aurait sorti de son sac à main un remède miracle pour mon mal être. Comme dans la comédie musicale de Walt Disney, je voulais sauter dans le paysage dessiné à la craie afin d'oublier cette réalité, chantant, dansant et imaginant que la vie m'avait épargné et que la mort m'aurait à jamais oublié. Mais voilà, le monde n'est pas Disneyland ! Et c'est tant mieux car les musiques entêtantes auraient fini par m'agacer. J'ai alors compris qu'il fallait affronter mes angoisses et mes peurs de la vie. J'avais pourtant essayé de les rejeter mais elles revenaient toujours plus fortes et pour une période encore plus longue. Comme un boomerang de peur que vous lancez avec force mais qui  revient vous frapper violemment dès que vous avez le dos tourné. Après plusieurs coups à la tête, j'ai décidé de ne plus jeter mon boomerang de peur mais de le garder avec moi. C'est donc cela m'aimer : accepter ces boomerangs que j'essaie si ardemment de lancer. 
Depuis quelques années j'ai décidé d'avancer sur mon chemin et de mettre en place différentes pratiques pour me recentrer, me comprendre, lâcher mes émotions : 
  • Une thérapie comportementale et cognitive me permet de lâcher mes vieilles croyances et schémas devenus inutiles.
  • La pratique de la méditation de pleine conscience m'aide à me relier à moi-même. Je deviens alors l'observateur de mes pensées, de mes attentes.
  • La Sophrologie m'apprend à prendre plaisir, à vivre plus sereinement. Elle réconcilie mon esprit (mes émotions) à mon corps, deux amants fâchés depuis l'opération du cancer. La sophrologie m'aide à avancer de manière concrète et rapide.
  • L’ostéopathie m'aide à dépasser la somatisation mais aussi  à prendre conscience des limites de mon corps et à être bienveillant avec lui.
  • La pensée positive (ou psychologie positive) me permet de choisir le meilleur contre le pire.
  • Enfin mon intuition, le rire et la simplicité m'aident à trouver le meilleur chemin, à relativiser, à prendre du recul, à sourire avec plus de légèreté.

Un biergarten avec ma maman à Berlin - 2015
Avec le temps, je croyais sincèrement qu'en avançant dans ces différentes pratiques et surtout avec la méditation, ma vie allait s'arranger. J'avais certes une meilleure compréhension de moi-même et enfin une meilleure bienveillance à mon égard mais les blocages revenaient régulièrement quels que soient les efforts pour m'en libérer.
Il me manquait toujours quelque chose : Je n'arrivais pas à croquer la vie et à lâcher prise ! J'étais comme une bouteille de Coca qu'on aurait laissé s’éventer. Quand je m'agitais, il restait encore quelques bulles pour faire illusion. Mais avec le temps il n'y avait plus le pétillant ni le goût de la vie.

Mon chat Bidule
Alors qu' un soir j'avais entrepris de faire un tri dans la centaine de livres de développement personnel que j'avais dévorés, mon chat a fait tomber trois d'entre eux. Des livres que j'avais presque oubliés et que pourtant j'avais cornés, soulignés, raturés mais dont la méthode avait paru trop simple à mon mental qui l'avait vite remisée. Ainsi j'étais passé à côté de cette méthode que je n'avais tout simplement pas mise en pratique
C'est donc grâce à mon chat, que j'ai redécouvert la sagesse ancestrale Hawaïenne qui porte le drôle de nom d'Ho'oponopono

Depuis toujours, j'ai en moi une réelle envie d'amour et d'authenticité. C'est donc tout naturellement qu'Ho'oponopono a trouvé sa place dans ma vie. Mon cœur a reconnu l'authenticité de cette pratique (qui n'a rien de religieuse, c'est important pour moi de vous le préciser).

Rien n'arrive pour rien. Tout est parfait et mon histoire m'a permis d'arriver jusqu'à vous. Aujourd'hui je ressens l'appel de transmettre avec amour car nous sommes tous un guide pour quelqu'un et nous avons tous quelqu'un pour guide.
Comme vous j'ai vécu mon lot d'épreuves et la façon dont nous utilisons notre histoire, celle de nous pardonner, de nous aimer dans le présent nous permettent de grandir et d'évoluer dans toutes sortes de situations. Je sais que depuis mon enfance j'ai décidé que toutes mes expériences me serviraient pour grandir et trouver la joie.

Avec Amour
Nicolas